Depuis l'arrivée du Covid en février 2020, les prix immobiliers n'ont cessé d'augmenter à la Baule (la Baule-Escoublac étant le vrai nom). Beaucoup de Parisiens, mais également des Angevins, des Nantais sont venus s'y confiner. Pour certains, la résidence secondaire est devenue la résidence principale. D'autres Français ont choisi un changement de vie, ont déménagé pour s'y implanter. Ces 2 dernières décennies, moult retraités avaient déjà choisi ce lieu pour mener une vie paisible. Aujourd'hui, les prix baulois atteindraient presque les prix parisiens.
L'offre ne répond plus du tout à la demande. Pourquoi un tel engouement? La Baule est une station balnéaire chic dont le nom est connu du grand public au même titre que celui de Deauville. Son histoire a fait sa renommée. Implantée sur le littoral atlantique, elle se trouve à 70 km de Nantes et 50 km de Vannes. Le TGV qui relie Paris au Croisic la dessert et l'aéroport de Nantes y charrie ses touristes. Son aérodrome dynamique permet d'accueillir quelques visiteurs supplémentaires.
Elle bénéfice du doux climat océanique. Et avec le réchauffement climatique, cette région devient de plus en plus attractive. Son plus grand attrait est sa plage blottie dans une baie de 8 km. La mer comme son sable est propre. L'air y est pur. Les environs offrent de beaux paysages, différents, propices à des randonnées à pied ou à vélo: les marais salants, la Brière, la côte sauvage.
Des communes avoisinantes ont toutes leur propre charme comme Guérande, cité médiévale ou Le Croisic, petit port breton. De nombreux sports sont accessibles : équitation, golf, tennis, natation. Plusieurs centres de thalasso se sont développés. Des associations comme les A. V. F. proposent toutes sortes d'activités. Des événements internationaux s'y déroulent comme le Jumping international. Bref, la vie y est plutôt pas mal. L'histoire de la Baule a commencé au 19e siècle avec la construction de riches villas et d'hôtels, bâtis dans un style varié. Ces vestiges parsèment le centre-ville et restent très nombreux dans le quartier aux Oiseaux, secteur historique le plus côté. Les grandes maisons du bord de mer ont quant à elles toutes été remplacées depuis les années 70 par des immeubles collectifs. Le prix de ces logements avec vue directe sur la mer reste le plus élevé de la station surtout dans sa partie très résidentielle, le quartier Benoît. Ses communes voisines, Le Pouliguen et Pornichet ont chacune leur port de plaisance, un atout supplémentaire pour les amoureux de la mer. La population locale était âgée, mais avec le Covid, des familles avec de jeunes enfants viennent y vivre de plus en plus. Le télétravail a permis à des jeunes ménages de changer de vie. L'infrastructure (de bonnes écoles comme un lycée international et l'hôpital de Saint-Nazaire limitrophe) permet de réaliser ce choix de vie. La ville est aussi très sécurisée. Elle est rassurante pour les anciens et les jeunes. Des programmes neufs se développent de plus en plus depuis quelques années pour répondre à une demande en constante évolution. Le domaine locatif est lui aussi saturé. Il est très compliqué de trouver une location longue durée. Les propriétaires préfèrent en effet se tourner vers le marché de courte durée, beaucoup plus rentable. Vous l'aurez compris, il est très difficile aujourd'hui de se loger dans la commune de la Baule, mais le littoral nantais devenant peu à peu une mégalopole, vous pourrez peut-être vous y approcher.
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